On dénombre en Suisse plus de 600 espèces d’abeilles. Parmi elles, une seule vit en colonie et produit du miel: l’abeille mellifère (que les apiculteur-rice-s élèvent dans les ruches).

gschneider

20 mars 2021
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sauvage1.pngChaque matin c’est grâce à elle que l’on peut manger nos tartines au miel. Les autres espèces sont des abeilles sauvages. Elle sont tout aussi importantes car elles pollinisent les fleurs et permettent de les transformer en fruits et légumes. Leurs caractéristiques morphologiques différentes les rendent complémentaires dans la pollinisation des fleurs. Elles garantissent ainsi la diversité biologique de notre planète. Contrairement à l’abeille mellifère, les abeilles sauvages ne piquent pas, ce qui les rend inoffensives pour l’homme. Une étude allemande1 parue en octobre 2017 révélait que 80% des insectes volants ont disparu de la planète en moins de 30 ans. Un constat alarmant quand on connaît l’importance de leur rôle de pollinisateur et des conséquences sur le contenu de nos assiettes. A notre échelle, chacun peut contribuer pour inverser cette tendance (favoriser la diversité des paysages et des fleurs, ne pas utiliser de
pesticides, favoriser une pelouse riche d’herbes folles, etc.). L’association s’est mise à la planche cet hiver pour fabriquer de petites ruchettes en bois uniquement avec des matériaux renouvelables, sans vis, sans clou ni plastique. Ces ruchettes permettent d’offrir un habitat destiné pour les abeilles sauvages. A l’heure où vous recevez votre bulletin, les premières pensionnaires (osmies) vont sortir de leur repos hivernal et prendre leur quartier dans ces petites maisonnettes aménagées au gré du preneur. D’autres espèces s’installeront jusqu’au mois de septembre dans les chambres qui leur seront aménagées.

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1 Caspar A. Hallmann , octobre 2017